Qui dit besoin d’énergie, dit glucides, carburant des cellules et du muscle. Mais tous les aliments source de glucides ne se valent pas ! En effet, un amalgame a longtemps été fait entre « sucres rapides » sensés fournir un pic d’énergie à l’organisme et « sucres lents » à libération de glucose plus prolongée. Aujourd’hui, les concepts ont évolué et l’on parle plus volontiers d’index glycémique (IG) pour la classification des glucides.
Le principe est simple : plus un aliment augmente la glycémie et le taux d’insuline dans le sang, plus son IG est élevé. Ainsi, est-il essentiel de respecter une certaine chronologie d’ingestion des glucides, selon leur IG et leurs besoins énergétiques du moment.
Par exemple, lors de l’entraînement et les jours précédant une compétition, la consommation d’aliments à IG bas (pomme, pamplemousse, lentilles, pois et haricots, pâtes et riz complets) permettra de remplir progressivement les réserves en glycogène, stocks d’énergie.
Pour le dernier repas avant la compétition, il faut privilégier les IG moyens (carotte cuite, blé, pruneau, banane, pain complet) ou bas pour éviter toute hyperinsulinémie qui pourrait induire ensuite lors de l’effort une hypoglycémie réactionnelle.
Pendant l’effort, il faut boire des boissons glucydiques à IG élevé (au miel ou sucre roux) car lors de l’effort intense, le glucose est directement utilisé, il n’y a pas de sécrétion d’insuline.
Enfin pour faciliter la récupération du sportif, l’organisme a besoin de reconstituer ses stocks de glycogène. Les aliments à IG élevé (pommes de terre, pain blanc, raisin sec, banane mûre) seront à privilégier dans le but de provoquer un pic d’insuline qui augmentera le stockage du glucose sous forme de glycogène.
Prenez soin de consommer des aliments digestes, en particulier au cours du dernier repas avant une session importante.